L’une des vocations premières du REPTRAMAL est d’accompagner l’amélioration de la production du manioc. Dans la LEKIE les problématiques sont identifiés.
- Il y a la tension foncière
- Les producteurs ne connaissent pas toujours les surfaces cultivables,
- Les maladies et ravageurs (bio-agresseurs) qui attaquent la culture dans la quasi-totalité des zones agro écologiques
- La sous-exploitation des variétés performantes développées par l’IRAD, soit parce qu’elles ne sont pas connues des producteurs des grands bassins de production, soit parce qu’elles n’ont pas les qualités organoleptiques désirées (tendreté après cuisson ; taux d’amidon et de matière sèche,…) par les utilisateurs .
- La culture peu exigeante, fournit des rendements acceptables sur sols relativement pauvres
- L’Inadéquation entre les caractéristiques des variétés améliorées disponibles et les usages traditionnels
- La mauvaise gestion de la fertilité du sol et – la mauvaise organisation des circuits de commercialisation.
- Les contraintes liées au financement tant dans la création des exploitations que dans la transformation et la commercialisation subséquente des produits du manioc ;
- Les contraintes de commercialisation incluant les problèmes de transport avec la cohorte de tracasseries policières, l’inaccessibilité/enclavement des zones de production, le manque d’information commerciales (prix, marchés potentiels…)
Toutes ces raisons font que le REPTRAMAL se positionne pour répondre à ces questions par l’appui à travers :
- La formation pour optimiser le rendement de la culture du manioc sur des faibles espaces
- Le plaidoyer auprès des acteurs publics et privés pour la prise en compte des difficultés
- L’équipement des machines mutualisables visant à améliorer la production.
- La recherche des partenaires pouvant appuyer cette dynamique (mise à disposition des variétés améliorées (Exemple Programme Manioc, IRAD…), don des outils de mécanisation